Deux jours deux nuits à Val-Cenis
« Les jours du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui sont comptés. Comme les passagers du Titanic, nous fonçons dans la nuit noire en dansant et en riant, avec l’égoïsme et l’arrogance d’êtres supérieurs convaincus d’être « maîtres d’eux-mêmes comme de l’univers ».
Et pourtant les signes annonciateurs du naufrage s’accumulent : dérèglements climatiques en série, pollution omniprésente, extinction exponentielle d’espèces animales et végétales, pillage anarchique des ressources, multiplication des crises sanitaires. Nous nous comportons comme si nous étions seuls au monde et la dernière génération d’hommes à occuper cette Terre : après nous le déluge… »
(postface de « Le syndrome du Titanic » de Nicolas Hulot, fondateur d’Ushuaia Nature, programme qui réunit plus de 7 millions de téléspectateurs sur TF1, et du Comité de veille écologique ainsi que président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme)
Les jours du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui sont comptés
Et si c’était vrai : après nous ? Non. Avec nous le « déluge », et le Tsunami l’un seulement des signaux d’alerte annonciateurs, car la planète ne fait rien en traître entendu qu’Elle, la Terre/Gaïa est une entité à part entière qui nous héberge, nous représentants de l’espèce dite humaine.
Si en effet nous pouvions être convaincus d’être « maîtres de nous-mêmes comme de l’univers » et pas les instruments d’une puissance supérieure-extérieure-étrangère souvent dénommée « ils ». Si nous pouvions au lieu de nous laisser considérer comme des cibles commerciales, des fashion-victims, esclaves consentants de systèmes qui nous nourrissent pour mieux nous rendre dépendants d’eux, qui suppléent et nous déchargent de tâches prétendant faire mieux quand ils ne nous accusent pas purement et simplement de ne pas être à la hauteur desdites tâches. Pas encore convaincus ? Le système est en marche et de mieux en mieux rôdé - au fonctionnement de « l’intelligence » humaine initié par ses membres eux-mêmes - pour nous rendre en quelques générations inaptes en effet à survivre sans l’arsenal de dispositifs qui nous ont dépossédés de nous-mêmes.
« Maîtres de nous-mêmes comme de l’univers »
Puissions-nous être à la hauteur du rôle puisqu’on l’a conçu sur l’échelle de Jacob. Puisqu’on ne revient jamais en arrière sous peine de se répéter mais qu’on crée et extrapole toujours depuis la chute.
Alors non. Pas le temps de se lamenter ni de se laisser accabler toujours par les mêmes « ils ». Qui nous force à « les » écouter, à suivre « leurs » directives. En quel nom faudrait-il se plier à « leurs » règles ? Qui peut oser être et laisser émettre sa propre voix au lieu de se fondre dans un chœur de chanteurs de litanies en latin - ou autres vocabulaire juridique, langage des affaires, etc. - dont le contenu est imposé d’autorité par ceux qui se tiennent en haut de la pyramide dudit système ?
Le mur du silence
Oser franchir ce mur du silence chacun à sa manière originale comme Jean-Pierre PETIT l’a osé dans l’une des aventures d’Anselme LANTURLU héro de sa BD scientifique « Le Mur du Silence » et oser pour cela selon ses termes « voler sans turbulence ni onde de choc ». [http://www.jp-petit.com/]
« Voler sans turbulence ni onde de choc »
Bien sûr lui est scientifique, ce que nous n’avons pas à être forcément pour en faire autant car comme qui dirait « tous les chemins mènent à Rome » à moins qu’on préfère aller à Naples, c’est selon et qu’importe la fin puisqu’on a les moyens… qu’importe ? Non, que dis-je. Elle importe la fin puisque c’est la destination. Il importe de la définir même si on ne vient jamais à bout de cette définition. Tant qu’à aller quelque part faut-il qu’il y ait une motivation pour se mouvoir, non ? A moins qu’on se laisse mener par la peur à défaut de l’avoir choisie. Commence alors la course à la survie qui nous pousse dans nos retranchements jusqu’à ce qu’on se décide à la voir en face voilée et sans visage. Il est bien tard alors mais pourquoi pas. Chaque destin est particulier et unique tout comme chaque individu.
Bon alors c’est où qu’on se rend ? A Rome, à Naples… faut-il que cette destination soit géographique d’ailleurs ? Comme dirait CHEVALLIER ou bien LASPALES :
« C’est vous qui voyez ».
Quoi, vous ne voyez rien ? Regardez y à deux fois alors, frottez-vous les yeux s’ils ne voient toujours rien. Toujours rien ? Non, ne vous en prenez pas à vos lunettes dans un frottement frénétique à moins qu’elles en aient réellement besoin. Non, les lentilles non plus n’y sont probablement pas pour grand-chose.
N’y pensez plus et essayez à nouveau plus tard. N’hésitez pas à aller vous vous coucher par exemple. Outre reposer la vue, le sommeil offre bien d’autres bienfaits et s’il est dit que « La nuit porte conseil » c’est que ça doit être vrai. L’important c’est de n’en pas douter, ou pour le moins d’en admettre la possibilité.
Je précise d’emblée que les mises en quarantaine d’une durée de 3 ans, trois mois, trois jours, dans un stupa sont à déplorer sauf pour ceux qui le désirent toutefois. Trois minutes, voire trois secondes judicieusement calées peuvent très bien suffire pour faire germer la chose ou bien recevoir la foudre de lancement des retords... Hmm, pardon des rotors.
Un homme à lui seul peut-il changer les choses ?
Oui est la conclusion donnée à l’issue du film DAREDEVIL. Qu’a-t-il changé au fait ? Dard-de-ville ou darde-vil ou encore Démon du Risque puisque c’est le nom qu’offre la traduction de l’anglais. Condamné à errer pour l’éternité en tant que justicier réparateur de tord, ce n’est pas une métier puisqu’on n’en vit pas mais une vocation peut-être, peut-être pas, en tous cas c’est un destin, de héro pour certains.
« Ce qui caractérise notre époque, c’est la perfection des moyens et la confusion des fins. » (Albert EINSTEIN)
« Une vocation c’est d’avoir pour métier une passion. » (STENDHAL)
Qu’est-ce qui nous fait vivre et/ou survivre ?
Classification de nos besoins par priorité, réactualisable. Usage de la balance ou de la liste à deux colonnes.
D’un côté de la balance les « POUR » de l’autre les « CONTRE »
A l’étude : scotcher tous les CONTRE ensemble dos à dos et voir ce que ça donne.
Un homme à lui seul peut-il changer les choses ? (DAREDEVIL)
A deux c’est bien mieux.
face à face ou dos à dos, ça va toujours de pair.
1 an, Un naquit. Un ; « U » ; « où » ; “HU” ; 1ANUNNAKI
C’en est à HU-rler de rire au-delà même du continent !
Chap.5 - L’inconscient c’est autre chose.
« Imaginez une grotte plongée dans le noir. Un lieu tellement sombre que, faute d’y pouvoir distinguer quoi que ce soit, on le déclare vide de tout contenu. Or, c’est faux. C’est exactement l’inverse. Grâce entre autres, aux travaux d’un médecin viennois, on sait aujourd’hui que cette grotte est pleine, pleine à ras bord de toutes nos expériences antérieures, de toutes les empreintes, de tous les sentiments que nous avons éprouvés, de tous les désirs qui n’ont pu trouver satisfaction. C’est en quelque sorte une sorte de caverne d’Ali Baba dont le trésor serait composé de nos souvenirs enfouis. » (Docteur TOLEDANO p/o Des jours et des nuits Gilbert SINOUE)
Vide ou pas, ce médecin viennois est bien trop suspect pour s’y fier. Oser prétendre qu'un trésor se trouve au fond d'une grotte sombre à qui veut bien l'entendre, vous ne trouvez pas ça louche vous ? Imaginez que vous connaissiez l'existence d'un trésor et le lieu où il se trouve, que feriez vous ? Iriez-vous le clamer sur tous les toits ? Il y a fort à parier au contraire que vous commenciez par vous en assurer l'accès et vous en réserviez l'usufruit autant que besoin plutôt que de laisser n'importe qui venir le piller et vous en priver. En tous cas la plus simple sagesse l'indique ainsi.
A moins d'être écervelé, quel intérêt peut en retirer celui qui se vante de la découverte d'un trésor ? Ayant promis qu'un trésor se trouve dans la grotte, imaginons que ce médecin se poste à l’entrée et attende que vous y pénétriez. Une fois que vous êtes à l’intérieur il referme la porte sur vous. Deux tours de clés et dés lors, il ne vous reste que vos yeux pour pleurer. En voilà un tableau !
Règle d’or n°1 : ne pas se fier à n’importe qui.
2 : Plus l’instance est lointaine et de haute autorité plus elle est suspecte ! Ceux qui se bardent de décorations cachent un lourd manque à gagner pour chercher la reconnaissance derrière force signes extérieurs d'un ordre ou d'un autre.
3 : Allez donc vous plaindre à une notion aussi indéterminée que « ils » ou "on».
Vendredi 28 janvier 2005- « voler sans turbulence ni onde de choc »
Il importe de définir sa destination. Et de savoir se situer par rapport à elle.
Il ne s'agit pas de se situer par rapport aux axes des x et des y, ni de la situer par rapport à ces mêmes axes.
Pourquoi ? Tout bonnement parce que comme nous pouvons être mobiles, notre destination peut l'être également. Et qu'est-ce qui garantit que nos axes soient les mêmes que les siens ? Aucune garantie préalable. Ces axes qui servent logiquement à définir un champ ici viendront baliser notre champ aux yeux de l'autre, son champ à nos yeux et ils baliseront le champ que nous nous trouverons en commun.
Au même titre que la borne de départ d'un champ de course disparaît dés la première foulée des oeillères du cheval qui s'élance, il ne voit pas non plus la ligne d'arrivée et se fie à la guidance de son cavalier.
Le repère, le Nord de la boussole - si c'est au Nord qu'on choisit d'aller- c'est l'autre. L'aiguille c'est soi. Réorientable à chaque déplacement. De même du point de vue de l'autre puissions-nous être son Nord (même remarque que précédemment) comme cet autre est l'aiguille.
Bien sûr quoique mis à l'écart par ses pairs J-Claude PETIT est un scientifique, mais pour en faire autant que lui nous n’avons pas forcément à l’être (scientifique), car comme qui dirait « tous les chemins mènent à Rome » à moins qu’on préfère aller à Naples ou à Athènes, c’est à chacun selon son aspiration et qu’importe la fin puisqu’on a les moyens… qu'importe.
Qu’importe ? Non, que dis-je. Elle importe la fin puisque c’est la destination. Il importe de la définir même s'il devait s'avérer qu'on ne parvienne jamais à bout de cette définition.
Qu'importe la rigueur et la soumission aux lois, elles peuvent être transgressées et doivent l'être quand on ne peut faire autrement. Tant qu'à en créer de nouvelles.
Tant qu’à aller quelque part faut-il qu’il y ait une motivation pour se mouvoir, non ? A moins qu’on se laisse mener par la peur pour avancer à défaut d’avoir choisi sa destination, à défaut d'interpréter sa motivation commençant alors la course à la survie qui pousse dans ses retranchements jusqu’à la voir en face, voilée et sans visage. Il est bien tard alors mais pourquoi pas. Chaque destin est particulier et unique tout comme chaque individu.
Pour ma part, j'ai opté pour une fin avec visage. Enfin, pas une fin j'espère, plutôt un début, je ne sais pas trop ce qui se passera. J'espère mais je n'y suis pas encore. J'ai bien un visage mais la personne qui va avec m'est inaccessible et fuyante.
C’est à chacun selon son aspiration et qu’importe la fin puisqu’on a les moyens… qu'importe. Si, si j'insiste puisqu'on a les moyens.
TITANICA
http://www.fi.edu/tfi/info/current/titanic/inline/titanic-bow_smaller.jpg
Image from View page@
http://www.fi.edu/tfi/info/current/titanic/titanica.html.
(Titanica is a fascinating non-fiction drama which tells the story of the 1991 expedition to the wreck of the Titanic, the "unsinkable" luxury liner that collided with an iceberg and sank on April 15, 1912, losing 1,522 lives.
Viewers experience the adventure, drama, and danger of deep sea exploration through the activities of an international expedition team composed of unique and colourful characters, each with their own personal interest in the legendary wreck. Combining spectacular life-size images of the shattered remains on the ocean floor with recollections by survivor Eva Hart and computer-enhanced archival photographs, Titanica brings to life a remarkable tale of history, science, and human ambition.
Produced by Low Films International for IMAX Corporation with participation of Telefilm Canada, Export Development Corporation, Zurich Canada, Motion Picture Guarantors Corporation, Ontario Place, and the Canadian Museum of Civilization. Distributed by: IMAX Corporation)